Pour aider le futur acquéreur ou locataire d’une propriété à connaître le plus de détails possibles la concernant, l’état oblige le propriétaire à fournir un DDT annexé au bail de location, ou au contrat de vente. L’un des éléments les plus important de ce dossier est ce que l’on appelle le diagnostic de performance énergétique (ou DPE). Dans cet article, nous allons vous expliquer le plus simplement possible le contenu de ce diagnostic, pourquoi il est obligatoire, ainsi que la meilleure façon d’en faire un.
Qu’est-ce qu’un diagnostic de performance énergétique obligatoire ?
Comme vous le savez certainement, depuis 2011, faire un certain nombre de diagnostics immobiliers, est devenu obligatoire, selon le type de logement et le type de transaction immobilière. Cela peut être un diagnostic CREP, un diagnostic d’absence ou de présence d’amiante, un diagnostic sur les installations de gaz et d’électricité, un diagnostic ERP, un diagnostic d’assainissement, de bruit, de termites, etc. Le diagnostic de performance énergétique, quant à lui, est obligatoire pour tous les types de logements, quels que soient leur année de construction, et le type de transaction immobilière. En effet, le DPE est obligatoire, que ce soit pour la vente, la location, la construction, ou même l’agrandissement d’un bien de plus de 150 mètres carrés, les bâtiments concernés sont les maisons individuelles, les parties privatives d’une copropriété, un appartement, un logement vide, une location saisonnière, une location de plus de 4 mois par an, ou un logement de fonction.
Que contient le diagnostic de performance énergétique obligatoire ?
Le diagnostic de performance énergétique contient un certain nombre d’informations concernant la consommation réelle d’un logement en termes d’énergies (électricité et gaz), et donc, de savoir ce qu’il va lui en coûter. Voici ce qu’il doit contenir :
- Les caractéristiques du logement et ses équipements ;
- L’estimation de la quantité annuelle en termes de consommation d’énergie ;
- L’estimation des émissions de gaz à effet de serre ;
- Information sur l’existence de sources d’énergie renouvelable ;
- La qualité de ventilation et d’aération du logement ;
- L’établissement d’une « étiquette énergie » pour classer le logement ;
- L’établissement d’une « étiquette climat » ;
- Des suggestions d’améliorations faites par le diagnostiqueur.
En ce qui concerne les caractéristiques du logement et de ses équipements, le diagnostiqueur devra faire le point sur tout ce qui consomme de l’énergie, comme le chauffage, l’eau chaude, les équipements de refroidissement, etc. De là, il estimera ensuite la quantité d’énergie consommée au sein du foyer, et pourra la classer et vous fournir une « étiquette énergie », allant du logement le plus économe au moins économe (de A à G). Pour « l’étiquette climat », il prendra en compte la quantité de gaz à effet de serre émise et procédera au même classement de A à G, en partant de la plus faible émission. Enfin, en complément de ces informations, si vous avez une chaudière, vous pouvez rajouter au dossier son attestation d’entretien annuel.
Qui peut faire un diagnostic de performance énergétique obligatoire ?
Pour faire ce diagnostic, vous devez faire appel à un diagnostiqueur professionnel, c’est un métier libéral, il faudra donc veiller à ce que ce dernier soit accrédité et certifié, il devra faire preuve de compétences, d’impartialité et d’indépendance. Pour le trouver, il y a deux méthodes fiables et efficaces ; la première étant d’aller directement sur l’annuaire des diagnostiqueurs certifiés sur Internet. Et la deuxième d’utiliser des comparateurs par le biais de l’application du ministère prévue à cet effet, ou d’un autre site comme « prodiagnostic.fr », qui vous enverra les devis de différents diagnostiqueurs de votre région. C’est d’autant plus important que les prix peuvent énormément varier et aller de 100 euros à 250 euros.